LA CONSULTATION DE MYOTHERAPIE


CE QUE FAIT LE MYOTHERAPEUTE :

Il commence par appuyer successivement sur différents points du corps pour préciser quels sont les muscles à traiter.
Ensuite, il mettra vos articulations dans différentes positions, en vous demandant de respirer avec des pauses, pour raccourcir et traiter les muscles concernés.
Comme il a essentiellement pour objectif le traitement des causes, ne vous étonnez pas s’il ne s’occupe pas toujours de l’endroit où vous avez mal.

La myothérapie n’a rien à voir avec des manipulations où l’on fait craquer les articulations : c’est au contraire une méthode très douce, raccourcissant les muscles par des mouvements passifs, ne dépassant pas les amplitudes physiologiques, donc sans danger aucun.

On vous demandera de revenir, une ou deux semaines après, parfois même dès le quatrième jour si la douleur est très importante, car une séance suffit rarement.
Chaque traitement relâche un peu plus les fibres du muscle, c’est pourquoi c’est en répétant le traitement de façon pas trop espacée que l’on arrivera à atténuer le spasme et guérir vos symptômes. Trois à cinq séances suffisent en moyenne. Parfois même une séance suffit; parfois il en faut plus que la moyenne.

Parfois des problèmes dentaires interfèrent, et il ne faudra pas vous étonner si l’on vous demande de consulter votre dentiste afin de déterminer si des amalgames ou des couronnes dépassent, ou si votre appareil dentaire éventuel est bien adapté, ou si vous avez un abcès dentaire qui traîne : tout ceci peut donner des troubles et bloquer un traitement myothérapique.

Pour éviter les rechutes, il est bon, après guérison, de continuer à faire une séance tous les mois ou deux, pendant quelques mois, tant qu’il y aura des points spécifiques douloureux à la pression.

CE QUE LE PATIENT DOIT FAIRE :

Vos symptômes seront améliorés soit tout de suite, soit dans les heures qui suivent, ou parfois dans les 3 jours qui suivent. Car le traitement n’a fait que mettre en route un processus de guérison du corps, plus ou moins long. C’est pourquoi il est capital de respecter les consignes de repos.

On peut même ressentir des aggravations légères pendant les 3 jours sans que ce soit mauvais signe, mais c’est assez rare, et nullement nécessaire comme on le croit parfois.

On vous demandera donc deux choses, qu’il convient de respecter sous peine d’annuler complètement le traitement que l’on vient de vous faire :

1) vous reposer allongé sur le dos, sans rien faire, pendant une demi-heure, dès que possible (en général au cabinet du Myothérapeute, sinon dans votre voiture).

Pour rentrer chez vous, évitez les transports en commun, trop fatiguants, il faut mieux se faire accompagner ou prendre un taxi.
On peut parfois se sentir fatigué ou même “vaseux” après une séance. C’est signe que le traitement agit bien. Simplement, plus on se sentira fatigué, plus on se reposera.
Evitez absolument de venir à la consultation et d’utiliser par la suite des chaussures à talon haut et/ou fin.
Ce repos est nécessaire pour que le corps puisse intégrer son nouveau fonctionnement. Si vous resollicitez trop vite et trop fortement les muscles que l’on vient de détendre, ils reviendront à leur ancienne habitude de spasmes, et vous reprovoquerez les chaînes musculaires qui en résultent.
Le non-respect de ce bref repos expose à l’inefficacité totale du traitement ou même à l’aggravation du problème. Vous serez finalement obligé de faire plus de séances de Myothérapie !

2) réduire votre activité pendant trois jours.

Pour les mêmes raisons, il faut éviter pendant les trois jours suivant la séance de trop solliciter votre corps : pas de sport (y compris pour les enfants, à l’école notamment), pas de ménage, pas de grandes marches à pied, pas de déménagement ni de jardinage.
Mais un arrêt de travail ne se justifie que pour les travailleurs manuels.

Un repos de plus de trois jours n’est pas utiles.
Pour les sportifs, qui souvent n’ont mal qu’en faisant du sport, après cette courte phase d’arrêt indispensable, il faut refaire un peu de sport avant de revoir le Myothérapeute, pour savoir s’il y a amélioration. Si la douleur recommence, on s’arrêtera aussitôt.

CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE :

Il faut tout simplement ne rien faire de plus.
Surtout ne faites pas de musculation ou de stretching, qui auront tendance à spasmer encore plus les muscles sollicités : vos douleurs, même celles du dos, ne sont jamais dues à une faiblesse musculaire, comme on le croit encore trop souvent, mais toujours à un excès de contraction. Il ne faut donc surtout pas leur demander plus de travail.
Pour la même raison on évitera absolument la kinésithérapie classique qui comprend trop de musculation. Quand aux massages, s’ils peuvent soulager, ils ne guérissent pas : ils sont donc possibles mais inutiles en association avec la Myothérapie.

On évitera d’appliquer du froid : le froid contracte. Vous avez tous constaté que le froid aggrave vos douleurs. Donc jamais de froid; Mieux vaut appliquer du chaud. (bouillote, cataplasme)
Les médicaments et pommades anti-inflammatoires, (anti-feu) refroidissent aussi le terrain; ils soulagent la douleur mais aggravent le spasme musculaire causal donc ils freinent la guérison. On ne les prendra que si c’est vraiment nécessaire, c’est-à-dire quand la douleur est trop aigue.

Si vous souhaitez en savoir plus, le livre du Dr POLAK, “Apports thérapeutiques de la Myothérapie” est disponible en librairie ou à la Société Internationale de Myothérapie (SIM) 05 62 66 82 82
www.brachy-myo.org

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